[Drabbles] V6 - Éclats
Oct. 1st, 2010 09:56 pm![[personal profile]](https://www.dreamwidth.org/img/silk/identity/user.png)
Ceci n'est pas à proprement parler une "fanfic" mais une série de drabbles, c'est-à-dire de courts petits paragraphes d'environ 100 mots écrits selon un thème donné. Ces drabbles ont déjà été postés (par moi, cela s'entend... même si en fait, j'ai pas de preuves vu qu'il s'agit d'un autre pseudo...) il y a quelques temps sur le forum j-friendsandco, et j'ai décidé de les remettre également sur ce journal.
N'hésitez pas à commenter, c'est toujours sympa d'avoir un retour :)
Bonne lecture !
Ad extremum tempus diei
Depuis quinze ans, ils sont là, toujours. Tel un roc inébranlable. Ensemble, ils ont l’impression que rien ne peut leur résister, et qu’ils sont plus forts.
Ils continuent à se chamailler, à rire, chanter et danser. C’est leur métier et leur vie. Mais plus encore que ça, ils resteront là pour se soutenir mutuellement. Et jusqu’au bout du jour.
Adolescence
Ce n’est qu’une partie de l’émission, uniquement destinée à amuser le public. Il ne ferait jamais ça en dehors du travail. Jamais il ne se permettrait des farces aussi... débiles.
Et pourtant, songe Masayuki en se massant le nez qu’une boule de bowling géante en mousse vient d’écraser, vivement que Junichi termine son adolescence.
Son regard se porte alors sur Go et Ken en train de jouer dans un coin.
Leurs adolescences, ne peut il s’empêcher d’ajouter mentalement.
Ah ! vous dirai-je maman...
Elle tremble. Un peu. Elle savait qu’elle aurait dû faire plus attention et écouter les conseils de sa mère. Elle regarde la languette. Ferme les yeux.
Morita Toyoe, 17 ans étouffe un soupir et jette le test de grossesse dans la toilette, tire la chasse et s’en va en coup de vent.
Positif.
Alternative Universe
Une pile de livre en équilibre instable, un choc et soudain, elle s’écroule et se répand sur le sol dans un chuintement indigné. Des jurons mal retenus et un garçon qui s’agenouille pour tout ramasser.
Soudain, une main vient l’aider et il lève les yeux. Il ne retient qu’un sourire franc et rayonnant, et une foule de question : oui, il est nouveau ; oui, il est en 1ère année ; non, il n’a pas encore visité l’école... une voix aigue et légèrement nasillarde interrompt leur échange et l’autre étudiant se relève.
- Si tu n’as personnes, tu peux venir manger avec nous. On est cinq : un de plus un de moins...
- Oh... euh... avec plaisir, euh... Inohara-san...
- Appelle-moi Inocchi. Et toi c’est... Okada-kun ?
- Oui. Okada Junichi. Yoroshiku onegaishimasu.
Amère réalité
La vie d’Idole n’est pas exactement comme il l’avait imaginée. Parfois c’est encore mieux et d’autres fois...
Être Idole, c’est ne pas pouvoir sortir de chez soi sans être un minimum camouflé, c’est se coucher et se lever à pas d’heure avec, parfois, deux heures de sommeil, être sans cesse loin de sa famille et tout le temps avec des gens qui, de temps à autres, vous insupportent.
Okada soupira et recommença l’entraînement. Ce n’était pas toujours rose, mais il ne l’échangerait pour rien au monde.
Antithèses
À première vue, ces six garçons n’ont rien à faire ensemble : Masayuki semble sévère, Nagano trop mère-poule, Inohara en permanence surexcité, Go à un air de racaille, Ken est un vrai gamin et Okada n’ouvre jamais la bouche.
Puis, on s’aperçoit que Sakamoto et Nagano jouent le rôle de parents et essayent de canaliser l’énergie de Inohara et Ken, que Go se marre devant leurs pitreries et qu’Okada les suit, un sourire en coin et préparant sa prochaine blague contre Masayuki.
Oui, en apparence, ils sont des antithèses sur pattes, mais il faut de tout pour faire un monde, n’est-ce pas ? Et leur monde à eux semble bien plus stable que beaucoup d’autres...
À l'article de la mort
Il allait mourir, c’était sûr. Il ne voyait pas comment il pourrait survivre à pareille blessure. Peut-être même qu’il ne tiendrait pas jusqu’à l’hôpital. Et sa femme allait se retrouver veuve, et son fils orphelin, à peine quelques mois après sa naissance... Il n’aurait de son père que des vidéos et des photos, et...
- Inohara arrête ton cirque, lança Sakamoto en continuant ses étirements. T’es pas tombé de la tour de Tokyo, tu t’es vautré en sautant des épaules de Nagano.
Inohara lança un regard mauvais à son leader et aux quatre autres qui se marraient comme des bossus. Il n’y avait vraiment personne pour compatir à sa douleur dans ce groupe.
N'hésitez pas à commenter, c'est toujours sympa d'avoir un retour :)
Bonne lecture !
Ad extremum tempus diei
Depuis quinze ans, ils sont là, toujours. Tel un roc inébranlable. Ensemble, ils ont l’impression que rien ne peut leur résister, et qu’ils sont plus forts.
Ils continuent à se chamailler, à rire, chanter et danser. C’est leur métier et leur vie. Mais plus encore que ça, ils resteront là pour se soutenir mutuellement. Et jusqu’au bout du jour.
Adolescence
Ce n’est qu’une partie de l’émission, uniquement destinée à amuser le public. Il ne ferait jamais ça en dehors du travail. Jamais il ne se permettrait des farces aussi... débiles.
Et pourtant, songe Masayuki en se massant le nez qu’une boule de bowling géante en mousse vient d’écraser, vivement que Junichi termine son adolescence.
Son regard se porte alors sur Go et Ken en train de jouer dans un coin.
Leurs adolescences, ne peut il s’empêcher d’ajouter mentalement.
Ah ! vous dirai-je maman...
Elle tremble. Un peu. Elle savait qu’elle aurait dû faire plus attention et écouter les conseils de sa mère. Elle regarde la languette. Ferme les yeux.
Morita Toyoe, 17 ans étouffe un soupir et jette le test de grossesse dans la toilette, tire la chasse et s’en va en coup de vent.
Positif.
Alternative Universe
Une pile de livre en équilibre instable, un choc et soudain, elle s’écroule et se répand sur le sol dans un chuintement indigné. Des jurons mal retenus et un garçon qui s’agenouille pour tout ramasser.
Soudain, une main vient l’aider et il lève les yeux. Il ne retient qu’un sourire franc et rayonnant, et une foule de question : oui, il est nouveau ; oui, il est en 1ère année ; non, il n’a pas encore visité l’école... une voix aigue et légèrement nasillarde interrompt leur échange et l’autre étudiant se relève.
- Si tu n’as personnes, tu peux venir manger avec nous. On est cinq : un de plus un de moins...
- Oh... euh... avec plaisir, euh... Inohara-san...
- Appelle-moi Inocchi. Et toi c’est... Okada-kun ?
- Oui. Okada Junichi. Yoroshiku onegaishimasu.
Amère réalité
La vie d’Idole n’est pas exactement comme il l’avait imaginée. Parfois c’est encore mieux et d’autres fois...
Être Idole, c’est ne pas pouvoir sortir de chez soi sans être un minimum camouflé, c’est se coucher et se lever à pas d’heure avec, parfois, deux heures de sommeil, être sans cesse loin de sa famille et tout le temps avec des gens qui, de temps à autres, vous insupportent.
Okada soupira et recommença l’entraînement. Ce n’était pas toujours rose, mais il ne l’échangerait pour rien au monde.
Antithèses
À première vue, ces six garçons n’ont rien à faire ensemble : Masayuki semble sévère, Nagano trop mère-poule, Inohara en permanence surexcité, Go à un air de racaille, Ken est un vrai gamin et Okada n’ouvre jamais la bouche.
Puis, on s’aperçoit que Sakamoto et Nagano jouent le rôle de parents et essayent de canaliser l’énergie de Inohara et Ken, que Go se marre devant leurs pitreries et qu’Okada les suit, un sourire en coin et préparant sa prochaine blague contre Masayuki.
Oui, en apparence, ils sont des antithèses sur pattes, mais il faut de tout pour faire un monde, n’est-ce pas ? Et leur monde à eux semble bien plus stable que beaucoup d’autres...
À l'article de la mort
Il allait mourir, c’était sûr. Il ne voyait pas comment il pourrait survivre à pareille blessure. Peut-être même qu’il ne tiendrait pas jusqu’à l’hôpital. Et sa femme allait se retrouver veuve, et son fils orphelin, à peine quelques mois après sa naissance... Il n’aurait de son père que des vidéos et des photos, et...
- Inohara arrête ton cirque, lança Sakamoto en continuant ses étirements. T’es pas tombé de la tour de Tokyo, tu t’es vautré en sautant des épaules de Nagano.
Inohara lança un regard mauvais à son leader et aux quatre autres qui se marraient comme des bossus. Il n’y avait vraiment personne pour compatir à sa douleur dans ce groupe.